Grâce aux quotas et aux programmes d’accompagnement mis en place depuis 2016, les femmes marquent des points dans le combat pour la parité au sein des grandes instances sportives.

« Un message fort ». Voilà comment Brigitte Henriques résume son élection à la présidence du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) en 2021. Depuis un demi-siècle, seuls des hommes avaient dirigé cette institution. Et ce sont principalement des hommes qui ont élu Brigitte Henriques. « On a alors souligné ma connaissance des dossiers, ma loyauté, ma fidélité, mon humilité, ma gouvernance partagée et ma capacité à fédérer ». Fédérer, elle sait faire en effet. Au sein d’une équipe de foot, qu’elle a pratiqué comme internationale, ou au sein de la Fédération française de foot où elle a gravi les échelons pendant dix ans. « Ce n’est pas le pouvoir en tant que tel qui me fait vibrer, plutôt le pouvoir d’agir ». Brigitte Henriques agit, entre autres, pour la féminisation du sport. Celle-ci est en route depuis la loi de 2014 pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, qui impose d’augmenter le nombre de femmes dans les instances sportives. « J’étais contre les quotas avant, mais si on ne fixe pas d’objectifs, il n’y a pas de cap », concède la présidente du CNOSF.

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