Le 3 novembre 1950, un avion de la compagnie Air India s’écrase au sommet du Mont-Blanc. Le Malabar princess transportait 48 personnes et, parait-il, des lingots d’or. Un second crash, 16 ans plus tard, au même endroit, continue d’alimenter la légende. Depuis, des passionné·e·s arpentent la montagne pour collecter des débris des deux accidents.

Peut-être avez-vous vu le film « Malabar Princess » sorti en 2004. A l’affiche : Jacques Villeret, Michèle Laroque et Claude Brasseur. Synopsis : au pied du Mont-Blanc, Tom, huit ans, espère retrouver sa mère, disparue cinq ans auparavant en recherchant l’épave de l’avion indien qui s’est écrasé. Cette fiction inspirée de la réalité fait allusion au fameux trésor, mais laisse planer le mystère. Celui-ci commence le 3 novembre 1950 avec une tempête qui s’abat sur les Alpes. Le Malabar princess est repéré une dernière fois à 25 kilomètres au nord-ouest de Grenoble, peu après 10h30. Il n’arrivera jamais à Genève pour son escale. Quelques minutes plus tard, il percute le Rocher de la Tournette, à 4677 mètres d’altitude. Parti de Bombay, il devait relier l’Angleterre. Le 6 novembre, vingt-cinq guides de haute-montagne s’approchent des lieux de l’accident pour sauver les éventuels rescapés, mais ils sont pris dans une avalanche qui coûte la vie à leur chef. Le préfet des Hautes-Alpes interdit toute nouvelle tentative de rejoindre l’épave. Ce qui n’empêche pas cinq secouristes de monter. Ils constatent que les 40 passagers – des marins indiens de l’Indian Navy qui se rendaient à Londres – et les 8 membres d’équipage ont été tués sur le coup. Ils décrivent une explosion violente avec un impact sur les corps terrible.

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