On l’avait quittée ministre de l’Environnement sous François Hollande. Elle avait candidaté à la direction du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), sans succès, malgré ses cours d’anglais intensifs. Emmanuel Macron ne l’avait pas retenue dans son gouvernement, encore un échec.

Mais Ségolène Royal ne perd pas le Nord : la voilà recasée sur la banquise. Depuis le 1er septembre, elle est “ambassadrice de France chargée de la négociation internationale pour les pôles Arctique et Antarctique”. C’est ce qu’on appelle un point de chute au frais.

Sur sa lettre de motivation, l’ex-présidente de la COP21 avait argué d’une expédition très médiatisée de cinq jours en Arctique à l’été 2016 et d’un « Manifeste pour une justice climatique » publié en avril.

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