Après une carrière de joueur de foot, le Congolais Aimé Léma – par ailleurs Bucarestois depuis presque 30 ans –  est devenu entraîneur. Et depuis le début de l’année, il dirige une équipe pas tout à fait comme les autres.

Depuis le début de l’année, Aimé Léma a repris en main l’équipe Romprim, qui pointe à la dernière place de la 4e division. A une heure d’un derby bucarestois contre l’équipe Electrica – avant dernière du classement – il passe ses troupes en revue.

Parmi les joueurs qui arrivent au stade, il y a des Roumains, dont certains de la minorité rom, un Congolais, un Camerounais et un gardien amputé d’un bras. L’équipe d’Aimé Léma est hétéroclite et c’est voulu. “Je défends la diversité et l’égalité des chances, même si on a une obligation de résultat si on ne veut pas descendre en 5e division”. Son ambition fait écho à sa propre histoire : issu de l’immigration africaine des années post Ceausescu, sa couleur de peau lui a parfois valu des insultes lorsqu’il était joueur.

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