Cet entraîneur congolais, réfugié politique en Roumanie, défend un football propre et tolérant.

A une heure d’un derby important, Aimé Léma prend le temps de dérouler son histoire à la buvette du stade. Survêtement bleu-jaune-rouge, casquette vissée sur la tête, téléphone à portée de main, il s’interrompt pour répondre. Sa sonnerie du moment est le refrain de Dragostea din tei, la chanson qui a fait connaître le groupe moldave O-Zone. Ses joueurs arrivent au compte-gouttes.

Parmi eux, des Roumains, dont certains issus de la minorité rom, un Congolais, un Camerounais et un gardien amputé d’un bras. Voilà l’équipe hétéroclite de Romprim, 4e division du championnat roumain, qu’il entraîne depuis l’hiver dernier.

Lire la suite sur Jeune Afrique