Le co-directeur du Gorafi, Pablo Mira, ne plaisante pas avec l’humour. Il le décline méthodiquement à la télé, à la radio, en podcast et maintenant sur scène. Et ça marche, comme une bonne vanne.

Ce portrait aurait pu compiler des vannes délivrées par l’interviewé. En vrai, il commence le plus sérieusement du monde par un tête à tête matinal dans un café. “Ne sois pas en retard, il déteste ça”, avait prévenu quelqu’un qui le connaît bien. Pablo Mira arrive avec sa ponctualité et sa voix des phrases sérieuses. “Je suis fatigué, pas de vanne ce matin”. Spoiler : il a tenu 5 minutes. Sur son obsession de la ponctualité, il (se) lâche : “J’ai l’habitude d’être à la minute près à cause du direct à la radio. Je suis un peu nazi, mais ça a ses vertues”. Quand une vanne lui échappe, son visage le trahit : un sourire s’étire au coin de ses lèvres et une étincelle s’allume dans ses yeux. Un quart de seconde plus tard, son sérieux est revenu.

Lire la suite dans Causette n°89 (mai 2018)